Docteur François DEPREY
Docteur Bruno FAIVRE
Docteur Simon LUKAS
Chirurgie Orthopédique et Traumatologique
Chirurgie du Genou, de l'Epaule et de la Hanche
Chirurgie du Sport
03 26 77 28 28
Ligamentoplastie LCA
Le ligament croisé antérieur, situé à l'intérieur de l'articulation, relie l'avant du tibia à l'arrière du fémur. Il empêche le tibia de glisser vers l'avant et stabilise le genou lors des mouvements de rotation. Ce ligament peut se rompre à la suite d'un traumatisme, entraînant une instabilité du genou et des sensations de blocage. Cette instabilité est particulièrement ressentie pendant la pratique sportive ou lors de mouvements de rotation de la jambe.
La rupture du ligament croisé antérieur ne cicatrise pas spontanément dans une position fonctionnelle. Les conséquences sur la stabilité du genou varient d'une personne à l'autre. Certaines activités sportives et mouvements ne peuvent être réalisés sans un ligament croisé antérieur intact. Cela peut entraîner des épisodes d’instabilité, susceptibles de provoquer des lésions du cartilage, des ménisques et d'autres ligaments. Dans ces conditions, l'évolution naturelle peut mener à une dégradation progressive de l'articulation. L'objectif de la ligamentoplastie du croisé antérieur est de restaurer une stabilité parfaite du genou, permettant toutes sortes d'activités tout en prévenant les lésions cartilagineuses ou méniscales, ainsi que la dégradation de l'articulation.
La ligamentoplastie du croisé antérieur consiste à remplacer le ligament rompu. Cette intervention est réalisée par arthroscopie, sans ouvrir l'articulation du genou, ce qui préserve les structures anatomiques et minimise les traumatismes musculaires.
Un arthroscope, une petite caméra, est inséré dans l'articulation pour visualiser la rupture du ligament et évaluer les lésions méniscales et cartilagineuses. Plusieurs instruments de petite taille sont ensuite introduits pour effectuer l'intervention. Une courte incision est réalisée pour prélever une partie d'un tendon proche du genou : soit le tendon rotulien selon la technique de Kenneth-Jones, soit deux tendons de la cuisse pour la méthode du DIDT. Ce segment de tendon est utilisé pour former le nouveau ligament, qui est fixé dans des tunnels au fémur et au tibia.
Les conséquences sur le tendon d'où a été prélevé un morceau sont minimes, car celui-ci cicatrise et fonctionne presque aussi bien qu'avant l'opération. Les lésions méniscales sont traitées en même temps que la chirurgie.